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CSRD : En 2026, PME et ETI plongent dans le grand bain du reporting de durabilité… mais à quel prix ?

octobre 25, 2024
En 2026, les PME et ETI devront produire leur premier rapport de durabilité selon la CSRD. Entre exigences complexes et coûts élevés, découvrez comment une démarche RSE pragmatique peut transformer cette obligation en levier de durabilité et de compétitivité.
CSRD 2026 : Comment les PME et ETI peuvent réussir leur reporting de durabilité

Depuis plusieurs mois, de plus en plus de PME et ETI affluent en formation pour comprendre ce que signifie concrètement la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et pour se préparer aux exigences de cette réglementation. En 2026, elles devront en effet produire leur premier rapport de durabilité normé. Mais entre la complexité de la double matérialité, les 1 200 data points à collecter, et les retards accumulés par rapport aux grandes entreprises, ce projet devient vite source de stress et de questionnements.

Un défi de taille pour les PME et ETI

Contrairement aux grandes entreprises, déjà habituées à la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière), beaucoup de PME et ETI se retrouvent confrontées pour la première fois à un niveau de reporting de durabilité aussi structuré. La double matérialité est une notion complexe qui demande de prendre en compte à la fois l’impact de l’entreprise sur la société et l’environnement, et l’influence de ces enjeux sur ses activités.

Et il ne s’agit pas simplement de rédiger un rapport : pour remplir cette obligation, il faut d’abord mettre en place un système de données structuré et investir dans des compétences internes, encore souvent inexistantes. Ces coûts s’additionnent aux dépenses déjà conséquentes d’un Bilan Carbone, alourdissant un budget déjà serré pour de nombreuses entreprises. Résultat ? Des marges érodées, un intéressement réduit… et une adhésion des équipes souvent difficile à mobiliser.

Simplifier la CSRD : une nécessité pour avancer ensemble

Face à ces enjeux, la simplification de la CSRD devient urgente. Michel Barnier, qui plaide pour un allègement de ces exigences, en souligne bien l’importance : il s’agit d’éviter de mettre les PME et ETI en difficulté, tout en continuant à pousser vers une transition écologique nécessaire et incontournable. Une démarche pragmatique est ici cruciale.

Cependant, une bonne nouvelle : le risque de sanctions pour un rapport imparfait reste modéré, et la directive propose un report avec une assurance limitée des auditeurs. Cela signifie qu’il est possible d’avancer progressivement sans craindre de lourdes pénalités, tout en posant les bases d’un reporting durable.

Une démarche RSE réaliste et adaptée : mon conseil pour les PME et ETI

Pour ces entreprises, il est essentiel de débuter par une démarche RSE pragmatique et à leur mesure. Plutôt que de viser la perfection dès le premier rapport, mieux vaut structurer des bases solides qui permettront de progresser vers les attentes de la CSRD de manière graduelle et efficace. Une démarche bien pensée, même imparfaite, ancre les pratiques de durabilité au cœur de l’entreprise sans grever les budgets ni démotiver les équipes.

En collaboration avec une équipe de consultants indépendants, pragmatiques, et spécialistes des PME, nous préparons une offre sur mesure pour accompagner les entreprises dans cette transition cruciale. Notre approche ? Un accompagnement étape par étape, intégrant une analyse des risques adaptée à la taille et aux ressources des PME, pour faire de la CSRD un outil de transformation durable, et non un objet de défiance et de découragement.

Prêts à avancer ensemble ?

Pour les PME et ETI, la CSRD est un tournant. Avec un accompagnement personnalisé et une approche réaliste, cette nouvelle norme peut devenir un véritable levier de résilience et de compétitivité durable. Parlons-en pour structurer dès aujourd’hui les bases de votre reporting, en toute sérénité.

BThConseil
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